Deuxième escale de notre périple au sein des îles Loyauté, Lifouest le chef lieu et la plus grande des 3 îles.


5 nuits à Lifou auront suffit à nous plonger au Coeur des traditions kanaks! Hébergés en tribu comme sur les 2 autres îles, notre immersion aura été poussée un peu plus loin avec, entre autres, pêche à la ligne avec notre hôte et invitation à un mariage kanak. La pêche, bien qu'infructueuse, aura permis de vivre une tranche de vie habituelle pour les habitants de Lifou, qui vivent de leurs productions locales et des produits de la mer (chasse sous-marine, pêche à la ligne...). Malyne, notre hôte dans la tribu, ne s'est pas contentée de nous amener à sa pêche quotidienne, mais nous aura aussi éclairés sur les coutumes kanaks et les relations intra et inter-tribus. Encore très ancrées dans la tradition, les îles Loyauté vivent au rythme des institutions historiques que représentent les tribus. Regroupant un petit nombre de familles attachées aux valeurs ancestrales et administrées par un petit chef, les tribus sont repartis dans différents districts, eux-mêmes régis par un grand chef. Dans les îles, le pouvoir décisionnel de ces chefs est plus grand que celui de l'administration française. Ici les habitants sont soumis au droit coutumier (lois traditionnelles kanaks), qui s'oppose au droit commun (loi française).



L'anecdote insolite de ces quelques jours de vacances est une invitation à un mariage en tribu, de la veille pour le lendemain. En effet, après avoir déjeuné dans un gîte, notre hôte (Jeanne), nous propose de l'accompagner le lendemain après midi à un mariage entre un homme de sa tribu avec une femme d'une tribu voisine. Nous acceptons avec joie afin de prolonger notre immersion culturelle. Et nous voilà au Coeur du village, 6 touristes perdus au beau milieu des danses et coutumes (cadeaux de bienvenue et de remerciement, principalement de l'igname) qui agitent les habitants et marquent l'arrivée de la future mariée et de sa famille.



Ce choc culturel amène un vent de fraicheur après 3 mois à Nouméa, où la vie suit un rythme plus métropolitain que kanak. Pas de doute, en Nouvelle Calédonie il y a Nouméa et le reste.